Symbole d’une tradition marchande champenoise
5 foires annuelles
au fil des siècles express
- Foire de la Chandeleur (3 février).
- Foire au lendemain de la Saint-Marc ( 26 avril).
- Foire du 3 juillet.
- Foire du 1er septembre.
- Foire de la Sainte-Catherine (le dimanche au plus près du 25 novembre) : c’est la seule qui perdure à ce jour.
Un chef-d’œuvre de charpente
Imposante et trônant au centre de la commune, la halle d’Estissac dévoile quelques-uns de ses secrets à celui qui ose s’approcher. Une fois sous l’édifice, on se rend rapidement compte de la qualité et l’unicité de l’ouvrage. Sa charpente, formée de poutres apparentes, transpire d’un sentiment de majesté. On pourrait presque encore y sentir l’odeur du grain, témoin de sa fonction passée…
Un lieu de vie central de la commune
Classée aux monuments historiques en 1990, la halle a été entretenue au fil des siècles. Aujourd’hui, elle abrite quelques manifestations ponctuelles, comme le bal du 14 juillet, des expositions de peinture ou encore des concerts. Sans oublier, le traditionnel petit marché chaque dimanche matin, qui vient rappeler à tous la fonction première et historique de la halle d’Estissac !
Une construction rescapée
de l’ancien château
Cette ancienne halle aux grains, pour majorité de seigle, de 12 mètres sur 20, abritait aussi un pressoir. Le Syndicat d’initiative intercommunal Vanne Pays d’Othe nous apprend qu’elle faisait même partie du château de style Louis XIII, édifié à partir de 1626 par le sieur Jacques Vignier.
1666 : début des années fastes
Sous l’impulsion du chancelier Pierre Séguier, la halle est devenue le point central de trois foires annuelles et d’un marché hebdomadaire, autorisés par lettres patentes signées par Louis XIV. À l’époque, le village se nommait Saint-Liébault. Ce n’est qu’en 1758 qu’il prend la dénomination Estissac. Mise sous séquestre en 1793 après la Révolution française, la halle est vendue aux enchères à la commune d’Estissac en 1801 pour 3 000 francs.