L’information touristique du territoire de Troyes la Champagne

Et si vous « osier » ?

Clotilde Hein, vannière installée à Saint-Jean-de-Bonneval, fait partager sa passion pour l’osier lors d’ateliers collectifs de création de petits objets artisanaux.
Revenue en 2015 dans l’Aube, dont elle est originaire, avec le désir de se reconvertir dans l’artisanat, Clotilde a créé quelques années plus tard la vannerie d’Othe. Formée aux techniques traditionnelles françaises, elle avait ce désir de travailler la terre et était attirée par l’aspect méditatif de cette activité. La moitié de son temps est consacrée à la fabrication d’objets utilitaires en osier dans son atelier à son domicile de Saint-Jean-de-Bonneval : panier, mangeoire, nichoir, etc. Le reste du temps, elle anime des ateliers d’initiation à la vannerie. Faute de place et pour répondre à une forte demande, elle vous donne rendez-vous à Maraye-en-Othe au sein du tiers-lieu d’artisans « Nid de créateurs » ou encore au sein des MJC de Chaource et d’Aix-en-Othe. Des moments de partage, d’apprentissage, où la minutie est de mise, lors desquels on peut se vider l’esprit. Chacun peut repartir en fin d’atelier avec l’objet confectionné.

Le saviez-vous ?

L’osier est un matériau naturel, à savoir la pousse de l’année du saule, récoltée une fois par an en hiver après les premières gelées. Après six mois de séchage, il doit tremper entre 15 jours et trois semaines avant de pouvoir être tressé par le vannier.

POUR PLUS D’INFORMATIONS
Atelier rénovation tendance
mjcdechaource10210@gmail.com

« Fabriquer un objet
de ses mains est satisfaisant »

Agnès Saunier, participante de plusieurs ateliers et référente vannerie à la MJC de Chaource

J’ai toujours voulu tester la vannerie. J’ai pu participer à plusieurs ateliers proposés par Clotilde pour réaliser divers objets comme une mangeoire, un soleil, une fleur, une corbeille ou encore des étoiles de Noël. Clotilde est très pédagogue et commence par nous expliquer l’origine de l’osier. Puis on passe à la pratique. Fabriquer quelque chose de ses propres mains avec une matière naturelle est très satisfaisant, alors qu’à la base, cela semble un peu irréalisable. Il faut avoir de la force dans les doigts pour tresser l’osier, apprendre à manipuler quelques outils et être très attentive pendant deux à trois heures car les brins peuvent casser. Clotilde est très présente sans être envahissante, c’est très convivial. J’ai toujours été fascinée par le travail manuel des artisans.