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Une affaire… de famille

La maison de ventes aux enchères IVOIRE Troyes-Boisseau-Pomez a fêté ses 60 ans en 2022. Ici, fait unique en France, on est commissaires-priseurs de père en fils depuis trois générations. Incursion au cœur d’un métier alliant savoir-faire et modernité

Le milieu des ventes aux enchères souffre parfois d’une image élitiste auprès du grand public. Et pourtant, on peut tout à fait réaliser de bonnes affaires avec ce type de transactions. « Quand je parle de mon métier autour de moi, je me rends compte que peu de personnes ont déjà assisté à une vente aux enchères. C’est pourtant un métier tout à fait dans l’air du temps, qui a amorcé sa transition numérique, renforcée par la crise sanitaire : nous proposons la possibilité d’enchérir depuis son domicile et cela a ainsi ouvert les enchères à davantage de monde. De plus, nous proposons des biens de seconde main, une tendance qui colle tout à fait à notre société actuelle. C’est une activité totalement grisante et passionnante », nous confie Maître Léonard Pomez, l’un des quatre commissaires-priseurs associés, alors qu’il travaille sur sa prochaine vente aux enchères. Il faut dire que, du côté de la maison Boisseau-Pomez, l’expertise est de mise. Jugez plutôt : on se transmet le métier de commissaire-priseur de père en fils, depuis plusieurs décennies. Une curiosité unique en France !

Adjugé, vendu !

Du diamant au timbre, en passant par le jouet ancien, le tableau, le mobilier, le vin, les véhicules, les antiquités, le matériel professionnel ou l’objet de collection, la maison Boisseau-Pomez est dite généraliste et vend toute sorte de biens meubles, c’est-à-dire des biens qui peuvent se mouvoir, au contraire de biens immobiliers : « Nous sommes mêmes spécialisés, depuis un an et demi, dans les cartes Pokémon ! Nous avons aussi réalisé des ventes aux enchères de maillots et de leurs doubles au format digital NFT, en partenariat avec le club de football de Troyes, l’ESTAC. Une grande première dans le domaine de la vente aux enchères hybride dans le domaine du sport. » IVOIRE Troyes propose aussi, en tant que professionnel de la vente aux enchères, toute une gamme de services dans le cadre d’une succession et d’une maison à vider de ses meubles (estimation des biens, déménagement, mise en vente, etc.). En effet, 60 % des biens vendus par la maison
Boisseau-Pomez proviennent de successions. Le reste est lié à des objets apportés volontairement par leurs propriétaires ou bien à des saisies ou des liquidations judiciaires.

Trouver la perle rare

Avec plus de 40 000 articles vendus sur 90 ventes aux enchères en 2021, IVOIRE Troyes témoigne d’une belle activité et d’un fort dynamisme. Elle fait partie des cinq plus grosses maisons de vente aux enchères en France en termes de lots adjugés. C’est aussi une activité avec ses anecdotes et ses coups de cœur. À l’image d’un tableau du XVIIe siècle typique de l’école flamande, représentant la traversée de la Mer Rouge par Moïse, vendu il y a trois ans, et adjugé pour 1,49 million d’euros à une fondation hollandaise désireuse de l’exposer dans un musée : « Il y a un petit côté découvreur de trésors dans notre métier. C’est toujours une fierté lorsqu’on découvre une pièce rare. C’est notamment le cas d’un tableau de la peintre Maria Van Oosterwijk, célèbre au XVIIe siècle, déniché en Lorraine, et qui est parti rejoindre la collection du musée d’art de Toledo dans l’Ohio aux États-Unis pour 803 000 euros. Ou encore, d’un centre de table en porcelaine, représentant un canard, sauvé de la poubelle par son propriétaire, et qui était en réalité une pièce du sculpteur François-Xavier Lalane, artiste collectionné par Yves Saint Laurent, adjugée à 91 000 euros. »

Ça roule pour les enchères !

Dans le cadre des « 48 Heures Automobiles de Troyes »*, la maison de ventes aux enchères Boisseau-Pomez a organisé une vente de véhicules anciens de collection, le dimanche 11 septembre, sur le perron du château de Menois à Rouilly-Saint-Loup. Une Iso Rivolta IR 300 de 1966, restée 42 ans dans une grange, est notamment partie pour 84 280 euros. Tandis qu’un collectionneur américain s’est offert une FIAT 2300 S de 1963 pour 31 580 euros. Une Porsche 930 Cabriolet de 1988 et une Ferrari 328 ont respectivement été vendues à 103 000 euros et 89 750 euros.

* Un événement dont vous pouvez retrouver la présentation dans le numéro 4 de votre magazine Effervescence.

Maison Boisseau-Pomez

Hôtel des ventes de Troyes

1 rue de la Paix

Tél. : 03 25 73 34 07

contact@boisseau-pomez.com

« N’hésitez pas à contacter l’Hôtel des ventes de Troyes, vous avez peut- être un trésor chez vous ! »

Maître Léonard Pomez, commissaire-priseur 
associé chez IVOIRE
Troyes – Boisseau-Pomez