Chacun sa route, chacun son chemin

Saint-Jacques-de-Compostelle est un chemin mythique !

Manuel Rodriguez, retraité

« Un jour, j’ai rencontré un pèlerin sur le retour. Nous avons dîné ensemble, il m’a raconté son histoire et pourquoi il faisait le pèlerinage. Par le passé, j’avais déjà accueilli des pèlerins et cela m’avait donné envie de partir moi aussi. En 2004, c’est le déclic. Je suis parti de Troyes direction Saint-Jacques-de-Compostelle en passant par le camino francés, l’itinéraire le plus fréquenté d’Espagne. Je ne me suis pas particulièrement préparé à cette épreuve physique car j’ai toujours été quelqu’un de dynamique. 71 jours plus tard, je suis arrivé à Saint-Jacques-de-Compostelle après avoir parcouru près de 2 000 km. C’était la première fois que je faisais ce pèlerinage, je m’en souviens encore comme si c’était hier. Saint-Jacques-de-Compostelle est un chemin mythique ! J’ai réitéré l’expérience en 2007 mais cette fois en partant de Séville. Verdict ? La même expérience humaine fabuleuse. Des rencontres de personnes de tous horizons, croyantes ou athées, avec des parcours de vie différents. On n’est jamais vraiment seul sur ce pèlerinage. Le soir, on dort chez l’habitant, dans un hôtel ou même chez les bonnes sœurs ! Chaque jour apporte son lot de surprises. Personnellement, je suis un peu croyant mais ce n’est pas cette raison qui m’a poussé à me lancer dans cette aventure. Faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est une expérience très positive : on apprend beaucoup de choses et notamment à voir le monde différemment. »

Saint-Jacques-de-Compostelle est un chemin mythique !

Manuel Rodriguez, retraité

Faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle a été
une vraie leçon de vie.

Hubert Bancaud, diacre à Romilly-sur-Seine

« En 2011, j’ai pris mon sac à dos et rejoint à pied Madrid depuis Redon en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. J’avais 25 ans, j’étais un peu perdu professionnellement mais ouvert à l’aventure. Ce qui n’était au départ qu’un simple défi s’est transformé peu à peu en une aventure humaine. Pendant trois mois, sur 2 500 km, j’ai rencontré des gens extraordinaires de tous horizons. Je raconte souvent cette anecdote : la meilleure glace de ma vie m’a été offerte par un homme aux allures de sans-abri qui sortait d’Emmaüs. Ce jour-là, j’ai compris l’importance de savoir recevoir. Faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle a été une vraie leçon de vie. J’ai appris à ne m’inquiéter de rien et à faire confiance à la vie, à Dieu, à moi-même aussi mais surtout aux personnes autour de moi. Il y a énormément de bonnes personnes sur terre. Ce pèlerinage m’a conduit à changer de vie : j’ai été ordonné diacre le 17 octobre dernier à l’église Saint-Martin de Romilly-sur-Seine. Je suis régulièrement invité pour témoigner de mon parcours et j’ai écrit un livre, Au détour du chemin, qui raconte mon expérience. Est-ce que je referai un jour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Peut-être, un jour… En 2015, j’étais bénévole pour accueillir les pèlerins à leur arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle pendant plusieurs mois. Et si je deviens prêtre, j’espère avoir la joie de pouvoir célébrer la messe dans la cathédrale de l’apôtre Santiago. »

« En 2011, j’ai pris mon sac à dos et rejoint à pied Madrid depuis Redon en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. J’avais 25 ans, j’étais un peu perdu professionnellement mais ouvert à l’aventure. Ce qui n’était au départ qu’un simple défi s’est transformé peu à peu en une aventure humaine. Pendant trois mois, sur 2 500 km, j’ai rencontré des gens extraordinaires de tous horizons. Je raconte souvent cette anecdote : la meilleure glace de ma vie m’a été offerte par un homme aux allures de sans-abri qui sortait d’Emmaüs. Ce jour-là, j’ai compris l’importance de savoir recevoir. Faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle a été une vraie leçon de vie. J’ai appris à ne m’inquiéter de rien et à faire confiance à la vie, à Dieu, à moi-même aussi mais surtout aux personnes autour de moi. Il y a énormément de bonnes personnes sur terre. Ce pèlerinage m’a conduit à changer de vie : j’ai été ordonné diacre le 17 octobre dernier à l’église Saint-Martin de Romilly-sur-Seine. Je suis régulièrement invité pour témoigner de mon parcours et j’ai écrit un livre, Au détour du chemin, qui raconte mon expérience. Est-ce que je referai un jour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Peut-être, un jour… En 2015, j’étais bénévole pour accueillir les pèlerins à leur arrivée à Saint-Jacques-de-Compostelle pendant plusieurs mois. Et si je deviens prêtre, j’espère avoir la joie de pouvoir célébrer la messe dans la cathédrale de l’apôtre Santiago. »