L’information touristique du territoire de Troyes la Champagne

Troyes, un gros bonnet du textile

Des Foires de Champagne aux centres de marques, l’histoire de Troyes est intimement liée à la filière textile. Retour sur les dessous de cette épopée et l’avenir de la maille Made in Troyes.

Le saviez-vous ?

Le musée de Vauluisant est dédié à l’art troyen du XVIe siècle et à la bonneterie. On y retrouve notamment des métiers en bois, des machines plus perfectionnées des XIXe et XXe siècles et des collections sur l’histoire de la maille dans l’Aube.

Le saviez-vous ?

Le musée de Vauluisant est dédié à l’art troyen du XVIe siècle et à la bonneterie. On y retrouve notamment des métiers en bois, des machines plus perfectionnées des XIXe et XXe siècles et des collections sur l’histoire de la maille dans l’Aube.

Troyes, capitale française de la bonneterie devenue capitale européenne des centres de marques, a connu, à bien des égards, une histoire mouvementée ! Dès le Moyen Âge, Troyes est au centre de l’Europe avec ses célèbres foires de Champagne. Drapiers, tisserands et teinturiers s’y rendent pour faire commerce. On commence à parler de bonneterie au XVIe siècle. Le bonnet est à la fois le nom de l’article fabriqué, celui du métier de l’ouvrier, de l’usine de production et du magasin de vente. Les premiers métiers à tisser apparaissent à Arcis-sur-Aube au XVIIIe siècle. C’est la naissance de l’industrie de la bonneterie à Troyes.

Des hauts et des bas…

Au début du XXe siècle, la réputation mondiale de Troyes se forge avec la création de marques de renom comme Dim, Lacoste ou Petit Bateau. Les grandes familles Valton, Gillier, Poron ou Lebocey règnent en maîtres sur cette économie avec leurs grandes usines. La célèbre rue Bégand accueille les bâtiments usiniers comme Mauchauffée et Bonbon. On y trouve aussi les fameux magasins d’usine jouxtant les ateliers de fabrication. Au XXe siècle, l’âge d’or de la capitale de la maille voit jusqu’à 25 000 ouvriers employés dans le textile. Hélas, la délocalisation et la mondialisation entraînent une ère de déclin dans les années 80.

Puis, la fin des années 1990 signe l’ouverture des premiers centres de marques de nouvelle génération. Aujourd’hui, 3 500 personnes vivent encore directement de la bonneterie. Troyes jouit d’une aura de capitale européenne des centres de marques avec 200 enseignes et cinq millions de consommateurs en 2019.
Il faut que ça maille !
Un vent nouveau souffle sur la filière textile. La maille troyenne vise l’innovation et l’excellence. Elle est notamment personnifiée et structurée par un collectif, lancé par Petit Bateau, et coordonnée par l’agence de développement économique Business Sud Champagne. Son nom : le Pôle d’excellence de la Maille 4.03. L’ambition : redonner à Troyes sa place de capitale mondiale de la maille en repensant sa filière locale avec de nombreux partenaires (industries textiles, marques, universités, associations professionnelles, collectivités). Une maille connectée, performante et écoresponsable, qui devra répondre aux exigences de l’après Covid. Axé sur le Made in France et une qualité recherchée par les consommateurs, le pôle mise sur les savoir-faire intacts locaux pour constituer un écosystème complet unique en France. En somme : une véritable industrie 4.0 !

Troyes, capitale française de la bonneterie devenue capitale européenne des centres de marques, a connu, à bien des égards, une histoire mouvementée ! Dès le Moyen Âge, Troyes est au centre de l’Europe avec ses célèbres foires de Champagne. Drapiers, tisserands et teinturiers s’y rendent pour faire commerce. On commence à parler de bonneterie au XVIe siècle. Le bonnet est à la fois le nom de l’article fabriqué, celui du métier de l’ouvrier, de l’usine de production et du magasin de vente. Les premiers métiers à tisser apparaissent à Arcis-sur-Aube au XVIIIe siècle. C’est la naissance de l’industrie de la bonneterie à Troyes.

Des hauts et des bas…

Au début du XXe siècle, la réputation mondiale de Troyes se forge avec la création de marques de renom comme Dim, Lacoste ou Petit Bateau. Les grandes familles Valton, Gillier, Poron ou Lebocey règnent en maîtres sur cette économie avec leurs grandes usines. La célèbre rue Bégand accueille les bâtiments usiniers comme Mauchauffée et Bonbon. On y trouve aussi les fameux magasins d’usine jouxtant les ateliers de fabrication. Au XXe siècle, l’âge d’or de la capitale de la maille voit jusqu’à 25 000 ouvriers employés dans le textile. Hélas, la délocalisation et la mondialisation entraînent une ère de déclin dans les années 80.Puis, la fin des années 1990 signe l’ouverture des premiers centres de marques de nouvelle génération. Aujourd’hui, 3 500 personnes vivent encore directement de la bonneterie. Troyes jouit d’une aura de capitale européenne des centres de marques avec 200 enseignes et cinq millions de consommateurs en 2019.
Il faut que ça maille !
Un vent nouveau souffle sur la filière textile. La maille troyenne vise l’innovation et l’excellence. Elle est notamment personnifiée et structurée par un collectif, lancé par Petit Bateau, et coordonnée par l’agence de développement économique Business Sud Champagne. Son nom : le Pôle d’excellence de la Maille 4.03. L’ambition : redonner à Troyes sa place de capitale mondiale de la maille en repensant sa filière locale avec de nombreux partenaires (industries textiles, marques, universités, associations professionnelles, collectivités). Une maille connectée, performante et écoresponsable, qui devra répondre aux exigences de l’après Covid. Axé sur le Made in France et une qualité recherchée par les consommateurs, le pôle mise sur les savoir-faire intacts locaux pour constituer un écosystème complet unique en France. En somme : une véritable industrie 4.0 !

La création troyenne à l’honneur

Rue Bégand

L’histoire en héritage

Créé en 2017 par Samuel Granata et son frère, Rue Bégand rend hommage à la rue la plus emblématique de l’histoire du textile local. Confectionnées dans L’Atelier d’Ariane, maison familiale depuis 25 ans, ses pièces de prêt-à-porter masculin sont issues d’un savoir-faire local et de mailles Made in France. On y retrouve l’ensemble du vestiaire masculin dans un style à la fois décontracté, chic et sportswear, sortant des codes habituels. Des pièces basiques premium, efficaces et créatives.

Boutique au pied de l’atelier
1 rue du Moutot
10150 Lavau
Du lundi au vendredi de 9h30 à 18h30
Tél. : 01 71 60 55 29
Site web : ruebegand.com
 Rue Begand
 ruebegand

La Chaussette de France

C’est le pied !

Marque du groupe TISMAIL qui fête ses 60 ans cette année, elle est implantée à Troyes comme l’un des derniers fabricants de chaussettes de France. Spécialisée dans les produits homme, femme, enfant et layette, elle propose des pièces fabriquées en France de haute technicité, réalisées dans sa manufacture, avec des matières nobles. Ses chaussettes sont adaptées à des disciplines comme le ski, l’alpinisme, le running ou le vélo. Elle présente aussi des gammes lifestyle aux styles fun et décalés.

Magasin d’usine
21-23 rue Maurice Romagon
10000 Troyes
Tél. : 03 25 75 01 18
Site web : lachaussettedefrance.com
E-mail : contact@lachaussettedefrance.fr
 LCF – La Chaussette de France
 lachaussettedefrance

Alterego

Des vêtements qui tissent vos liens

Alter Ego est une marque pour assortir toute la famille. Homme, femme, enfant… Des pièces intemporelles et multigénérationnelles, parfois identiques ou unisexes. Entièrement imaginée et conçue en France , à Troyes, elle sait plaire à tous les styles. Adaptée au quotidien des tribus, aux petites comme aux grandes occasions, elle dynamise toute garde-robe en toutes circonstances. Fun et décontractée, elle permet de tisser des liens encore plus forts entre les membres d’une famille.

Disponible dans les boutiques
• Nœud à pois
37 place Jean Jaurès
10000 Troyes
Tél. : 03 25 80 18 42
• Vice Versa
119 Grande Rue de la Résistance
10110 Bar-sur-Seine
Tél. : 03 25 29 18 67
Sur Internet : family-place.fr