
Francis Back, Raphaëlle Back & Félix Back.
SUR LES TRACES DES FONDATEURS DE MONTRÉAL

Paul de Chomedey de Maisonneuve,
un officier sans peur et sans reproche
Né en 1612 à Neuville-sur-Vanne, il embrasse très jeune la carrière de militaire. En 1641, Jérôme Le Royer de La Dauversière, fondateur de la congrégation des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph à La Flèche,
le charge de fonder une colonie dans la Nouvelle-France. La même année, il embarque en compagnie de Jeanne Mance, du port de La Rochelle jusqu’en Nouvelle-France. L’île est alors marquée par les attaques des Iroquois contre les Hurons ; celles-ci poussent les premiers colons français à fortifier Ville-Marie. Alors que le fleuve Saint-Laurent sort de son lit,
Paul de Chomedey de Maisonneuve fait le serment d’ériger une croix au sommet du mont Royal si la colonie est épargnée. C’est chose faite le jour de Noël 1642. En 1651, il doit retourner en France pour recruter de nouveaux colons. Deux ans plus tard, il revient à Ville-Marie avec une centaine de personnes* dont Marguerite Bourgeoys qui met en place l’enseignement dans la ville. Avec le temps, la colonie se développe et devient assez puissante pour résister à la menace iroquoise.
En septembre 1665, il a l’ordre de quitter Ville-Marie et s’éteint à Paris
en 1676. Il est inhumé dans le cimetière des pères de la doctrine chrétienne à Paris.


Jeanne Mance,
une femme sur tous les fronts
Née en 1606 à Langres, elle a acquis ses compétences pendant la guerre de Trente Ans en soignant dans des conditions précaires. En 1641, elle fait partie avec Paul de Chomedey de Maisonneuve du premier groupe d’organisateurs et de bâtisseurs de la ville de Ville-Marie dont elle est considérée comme co-fondatrice. Alors que ce dernier est chargé de l’administration, du défrichage des terres, de la construction d’un fort et de la défense, elle assure la gestion financière de la colonie et recueille les sommes nécessaires auprès de donateurs pour en assurer la survie. En 1644, Jeanne Mance fonde l’Hôtel-Dieu de Montréal et y officie jusqu’à la fin de sa vie. Elle est inhumée en 1673 sous la chapelle de l’Hôtel-Dieu à Montréal (à son emplacement historique, dans le centre de la ville). Les sœurs ont par la suite déménagé dans les locaux actuels abritant le musée des Hospitalières.
Marguerite Bourgeoys,
une enseignante au grand cœur
Née en 1620 à Troyes, elle grandit dans une famille bourgeoise et pieuse. Le 7 octobre 1640, elle est touchée par la grâce lors d’une procession en l’honneur de Notre Dame du Rosaire à la vue d’une statue de la Vierge qui l’incite à se consacrer à Dieu. À la suite de cette expérience, elle devient membre externe de la Congrégation Notre-Dame. En 1653, Paul de Chomedey de Maisonneuve la convainc de l’accompagner à Ville-Marie pour s’occuper de l’éducation des enfants. En 1658, elle ouvre une première école mixte (filles, garçons et enfants autochtones) et gratuite, et recrute des sœurs pour la soutenir dans son œuvre. Cette association devient la Congrégation de Notre-Dame de Montréal. En 1693, Marguerite Bourgeoys cède sa place de gestionnaire de la congrégation et entre dans un temps de recueillement. Elle décède à Ville-Marie en 1700.
* Cet événement est appelé « la Grande Recrue ».
Avec l’aimable collaboration de Viviane Huyghe et René Boutiot, présidents des Comités Paul de Chomedey de Maisonneuve et Marguerite Bourgeoys.



Des animations pour toute la famille
À partir du 18 juin, le Le Conseil départemental de l’Aube propose en complément une programmation riche et variée en collaboration avec des associations locales dont les comités Paul de Chomedey de Maisonneuve et Marguerite Bourgeoys. Au programme des festivités : conférences, déambulations, concert symphonique, visites guidées commentées, récitals de chants classiques, chasse au trésor… Et le 18 mai prochain, ne manquez surtout pas l’anniversaire de la ville de Montréal !


Une fabuleuse expédition immersive !
Lancée par la direction des Archives et du Patrimoine du Conseil départemental de l’Aube, l’exposition « Il était une fois Montréal – Les Champenois en Nouvelle-France » se tiendra du 18 juin au 2 novembre prochain à l’Hôtel-Dieu-le-Comte à Troyes. Elle évoquera les raisons du départ des pionniers, les conditions de voyage et d’installation en Nouvelle-France, la vie quotidienne sur place et la contribution à la communauté, ainsi que les relations nouées avec les Premières Nations.


Hôtel-Dieu-le-Comte /
Cité du Vitrail
31 quai des Comtes de Champagne,
10000 Troyes
Plus d’infos sur la programmation :
champenois-nouvelle-france.aube.fr